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Classe de 2nde 'J' - Lycée St Jean de Béthune - Hulst - correspondance/Email

Thomine et Vincent: D'où vient le nom d'Adèle d'Aiguebrune ?

EViollet: Aiguebrune est un lieu important dans votre roman. Il semble que vous vous soyez inspirée d'un lieu que vous connaissez. Lequel ?

Aiguebrune ressemble à ma maison d'enfance, à quelques traits près, que je garde pour moi. C'est un attachement et une sorte de présence réconfortante, un lieu qui permet de préserver le passé de l'oubli. Le nom "Aiguebrune" n'existe pas. Il symbolise cet étang où Adèle aime se retrouver.

Stéphanie et Cécile: Comment avez-vous eu l'idée des personnages de ce roman et de leurs caractères ?

Anne-Charlotte et Benoît: Par qui les personnages vous ont-ils été inspirés, notamment Adèle et la famille Champlaurier ?

Les personnages, leurs caractères, m'ont été dictés par la structure évênementielle du roman qui devait absolument culminer au procés.

La famille Champlaurier a existé. je lui ai prêté des couleurs XVIIIième, ce sont des archétypes sociaux qui portent les qualités et les défauts d'une caste. Pour Adèle, c'est une autre histoire. Je lui ai donné un regard actuel, elle est tendre aux autres et révoltée par son temps. Elle nous ressemble.

Jeanne-Marie: Vous êtes-vous inspirée de votre personnalité pour inventer Adèle ?

En imaginant Adèle, j'ai cru faire preuve de beaucoup de recul et, ô surprise, tous mes proches me disent qu'elle me ressemble. Bref, on n'échappe jamais à soi-même.

EViollet: En écrivant son journal, Adèle éprouve beaucoup de difficultés. Eprouviez-vous les mêmes impressions ?

Adèle a bien du mal à écrire une histoire qui n'est pas la sienne, elle écrit pour porter témoignage, pour répondre à la lettre d'Elise.Puis le besoin de parler, de se confier, l'emporte qui dépasse son premier désir, qui lui offre une tribune et une présence, celle d'un lecteur auquel tout dire sans danger. A vrai dire, ce n'est pas Adèle qui me ressemble à ce moment d'écriture douloureuse, mais moi qui m'imagine dans sa vie, hésitante, ayant peur des mots qui peuvent réveiller ce passé.

Guy, Jean et Bruno: Adèle d'Aiguebrune est en deux tomes, était-ce votre intention dés le départ ?

Adèle d'Aiguebrune est mon premier roman. Quand j'ai su qu'il allait être publié cela me semblait à la fois fou et très éloigné de ma vie quotidienne. La publication m'a plongée dans des affres d'angoisse: et si les gens détestaient cette histoire, s'ils ne la compenaient pas? Un livre publié n'appartient plus à son auteur, c'est ce qui m'a été le plus difficile à admettre. C'est la raison du deuxième tome. Je m'étais attachée à mon personnage au point de ne pouvoir l'abandonner dans cet état. J'avais aussi besoin de me prouver que ce livre était un début et non un accident.

Etienne et patrick: Tapez-vous directement sur ordinateur, ou bien préférez-vous écrire à la main vos brouillons pour ensuite les retranscrire ? Enfin, simple curiosité, utilisez-vous un MAC ou un PC ?

Ouiiiii, je tape direct sur une antique bécane, un PC que je maltraite comme une vieille machine à écrire. Merveilleux pour écrire vite (et propre) ! Mais plus de brouillons, de ratures nerveuses, l'apparence de la facilité la plus plate.